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Rosso A. et al.
MOTS CLÉS RÉSUMÉ
Bryozoaires, Bertorsonidra n. gen. (Bryozoa, Cheilostomata) pour Tremopora prenanti Gautier,
1955, une espèces rare de la Mer Méditerranée.
Cheilostomata, Le nouveau genre Bertosonidra n. gen. est proposé pour Tremopora prenanti Gautier,
actuel, 1955, une espèce méditerranéenne de Bryozoaire Cheilostome. La nouvelle
description et les premières illustrations réalisées sur cette espèce au microscope
Pliocène-Pléistocene, électronique à balayage sont essentiellement fondées sur des spécimens vivants
distribution écologique, recueillis sur des fonds infralittoraux de la Sicile occidentale, mais aussi sur des
exemplaires fossiles du Pléistocène inférieur et peut-être du Pliocène, provenant de
morphologie plusieurs localités de Sicile. Le genre et l’espèce sont caractérisés par une frontale
fonctionnelle, autozoïdale lepraliomorphe percée par des pseudopores et des pores périphériques
famille nouvelle, avec un umbo suboral saillant ; un orifice primaire subcirculaire avec un sinus
genre nouveau. large et peu profond délimité par des condyles et protégé habituellement par des
épines ; une ovicelle saillante avec un entoecium calcifié complètement exposé,
orné de tubercules et des pseudopores ; un aviculaire suboral latéral crochu ; et
par des piliers basaux calcifiés creux permettant l’adhérence au substrat. Les
affinités du nouveau genre avec Robertsonidra Osburn, 1952, caractérisé par une
frontale autozoïdale exclusivement percée d’aréoles périphériques, sont discutés.
Les auteurs suggèrent la création d’une nouvelle famille Robertsonidridae n. fam.,
située au sein des Lepraliomorpha, pour accueillir les deux genres Robertsonidra et
Bertorsonidra n. gen. Des informations sont apportées sur l’écologie de l’espèce,
stable dans le temps, et ses adaptations morphologiques pour la colonisation des
substrats algaux, adaptations que Bertorsonidra prenanti n. comb. partage avec des
espèces de Robertsonidra et d’autres, dont la position systématique est éloignée.
INTRODUCTION in agreement with d’Hondt & Ben Ismail (2008).
Furthermore, the lepraliomorph frontal shield also
During the examination of samples recently col- prohibits an attribution of these specimens to neither
lected from shallow shelf areas west of Sicily in the malacostegan genus Tremopora Ortmann, 1890
the Mediterranean, some bryozoan colonies were nor the umbonulomorph genus Rhamphostomella
identified as conspecific with a few fossil ones from von Lorenz, 1886. Finally, even the genus Robertso-
upper Neogene layers cropping out in Sicily and nidra Osburn, 1952, in which R. argentea and sev-
belonging to “Tremopora” prenanti Gautier, 1955. eral similar species were recently placed (Ryland &
This species was erected by Gautier for specimens Hayward 1992; Tilbrook 2006), differs significantly
from off Algeria, but it has actually never been in characters of the zooecial and ooecial walls.
found thereafter, although it was subsequently
recorded as Rhamphostomella argentea (Hincks, In this paper “T.” prenanti is re-described after
1881) in some comprehensive lists of bryozoans SEM analysis, a new genus is introduced to ac-
from the Mediterranean (Gautier 1962; Zabala commodate the species, and its systematic position
1986) and recently as Ramphostomella (?) prenanti within a new family is discussed.
by d’Hondt & Ben Ismail (2008).
MATERIALS AND METHODS
Analysis of the new material allowed the Mediter-
ranean specimens to be removed from synonymy The studied material originates from two different
with the Indo-Pacific R. argentea, confirming the sources. Fossil colonies were sampled in three different
validity of the species described by Gautier (1955)
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